Etanchéité de surface du tablier vs protection du béton

 


















Au niveau du marché, il importe de bien définir, la nature du traitement (étanchéité ou protection) que l'on souhaite appliquer aux différentes parties d'ouvrage.
Il en va de la pérennité de la structure si le choix n'est pas pertinent mais aussi d'une saine concurrence entre les différentes techniques, car les procédures d'appréciation des procédés d'étanchéité sont plus contraignantes, dans le cas courant et général, que celles relatives aux produits de protection du béton.

Il convient en outre de rappeler que, quelle que soit la pertinence du choix des techniques, la qualité d'exécution reste aussi est une condition sine qua non pour aboutir à une durabilité satisfaisante. A cette occasion, nous tenons à souligner l'importance de l'essai de convenance et du suivi de chantier.
Les procédés d'étanchéité, qui peuvent être classés en 5 familles, sont les suivants :
• à base d'asphalte (bicouche ou mono couche) ;
• comportant l'utilisation d'une feuille préfabriquée bitumineuse armée ;
• comportant l'utilisation d'une feuille préfabriquée bitumineuse armée recevant une protection et un complément d'étanchéité par une couche d'asphalte gravillonné ;
• film mince adhérent au support (FMAS) à base de résine ;
• par moyens à haute cadence.
Leur objet est de protéger la structure du tablier de pont contre l'intrusion des agents agressifs qui pourraient provoquer la dégradation de ces éléments de structure et la ruine de l'ouvrage (voir [3], sous-dossier E, Chapitre 1).
Les exigences de performances qui sont définies dans le fascicule 67-I sont élevées et portent notamment (article 6 du CCTG) sur :
• l'étanchéité ;
• la résistance à la fissuration ;
• la résistance aux agents agressifs (sels de déverglaçage, agents biologiques, UV, ozone, …) ;
• la tenue à la température ;
• la liaison avec le support ;
• l'adaptabilité à l'état du support ;
• la résistance aux chocs et au poinçonnement ;
• la tenue sous les conditions de circulation.
Ces exigences sont reprises dans les Avis techniques puisqu'elles constituent la base de l'appréciation portée par la Commission.

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La méthode de KREY

La méthode de KREY permet de déterminer le supplément de poussée exercé sur un mur par une charge uniforme locale (d’intensité p et de rectangle d’impact b x d) dont le bord le plus proche du parement est à une distance a de celui-ci.



La diffusion de la poussée (voir figures 5.25 et 5.26 ) se développe dans une zone délimitée par :
  • dans le sens vertical : deux plans passant par les bords parallèles au mur du rectangle « d’impact »(b x d ) et inclinés de  sur l’horizontale.
  • dans le sens horizontal : deux plans passant par les angles du rectangle d’impact (b x d) les plus proches du parement, et correspondant à une diffusion suivant un angle de 27° environ (pente ½);
En considérant les deux épures, on trouve la surface de charge sur le parement :
 

Remarque :

Cette méthode est théorique et très approximative. Elle peut être utilisée tant que la charge ne s’approche pas trop près de l’écran (b petit devant a). Dans le cas contraire, il est conseillé pour la diffusion horizontale de faire passer les plans verticaux à 27° par l’ arrière de la surface de charge. Cela revient à remplacer a par c = a + b dans la formule donnant q max.


b) Cas particulier d’une charge « ponctuelle » :
Ce cas est celui où la surface d’impact d’une charge (roue de véhicule par exemple) est très petite par rapport aux dimensions du mur. Par passage aux limites, la formule 5.7 devient :

 

c) Conclusion
Dans les deux cas a et b ci-dessus, l’écran peut être fictif ou réel.
- Si l’on étudie la stabilité externe du mur, le plan de calcul à prendre en compte est l’écran fictif vertical passant par l’arrière du talon.
- Si l’on fait le calcul du voile, le diagramme de poussée qui doit être considéré est celui où l’écran est le parement du mur, ce qui est moins sévère.

A côté de la méthode de KREY qui donne des diagrammes de poussée de formes géométriques simples, il existe la méthode de SPANGLER et GERBER, mais elle est d’un emploi plus complexe que celle de KREY

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Le Béton Aarmé ?


Le béton est un matériau capable de supporter des efforts de compression importants (10 à 100 M Pa) alors que sa résistance aux efforts de traction est très faible (de l’ordre du dixième de sa résistance à la compression). C’est donc pour pallier cette insuffisance qu’est née l’idée de placer, dans les zones soumises à des efforts de traction, des barres d’acier (armatures) qui elles, sont résistantes aussi bien en compression qu’en traction. Le matériau résultant de l’association du béton et de l’acier est appelé « béton armé ».
Dans une structure en béton armé, les aciers principaux sont positionnés dans les parties tendues du béton pour compenser la mauvaise résistance du béton en traction. Pour une dalle en béton armé par exemple, on place les armatures principales en partie basse des travées et en partie haute au niveau des appuis.
Les premiers ouvrages en béton armé utilisaient des barres lisses en acier doux, par la suite les barres furent constituées d'acier haute adhérence comprenant des aspérités et ayant une meilleure résistance

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